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5 questions à Joey Barrington


Nous avons posé 5 questions à Joey Barrington (ENG) - Commentateur emblématique de Squash TV, ancien N°24 mondial, fils de la légende du squash Jonah Barrington (IRL) :


1. Joey, tu commentes tous les grands événements du circuit PSA, tu es venu à Nantes l'année dernière, qu'as-tu pensé de l'événement ?

Quand je suis venu à Nantes l'année dernière, ça m'a complètement coupé le souffle. L'organisation et l'installation étaient dignes d'un événement des World Series. Je n'avais encore jamais vu un spectacle avec un tel jeu de lumières et une introduction à chaque journée comme j'ai pu le voir à Nantes. Je pense que les tournois qui souhaitent progresser devraient prendre note et regarder l'introduction des matchs de ces dernières années.


J'ai également aimé le fait que les tribunes étaient pleines du premier au dernier match et que les gens arrivaient une heure plus tôt pour avoir un siège décent pour les matchs. Je me souviens avec mon co-commentateur Simon Parsh, qui a été littéralement balayé par une mer de gens qui se précipitaient pour s'asseoir. Cela nous a rappelé les tournois des années 80 quand la squash était à son plus haut.


Les personnes impliquées dans l'organisation étaient aussi adorables. Les gars de SquashTV qui travaillent et se déplacent sur plein d'événements dans le monde ont été traîtés au petit soin et ils ont été accueillis sur la base d'un 5 étoiles avec beaucoup de respect et d'appréciation. C'était rafraîchissant et bon à voir.



2. Tu as été un ancien joueur professionnel. Prends-tu autant de plaisir à commenter qu'à jouer ?

Je suis entré dans la squash comme pro très tard par rapport  aux autres. J'ai donc dû jouer avec mes entraînements et mon expérience des tournois au plus haut niveau. J'ai adoré la physionomie du sport, mais j'étais très nerveux dans les tournois. Je pense que la meilleure chose à faire pour moi est de regarder le squash et de l'analyser. Je n'ai jamais vraiment eu de stress quand il s'agissait de commenter et de présenter, alors peut-être que j'ai finalement trouvé ma voix.


J'adore faire progresser le sport grâce au développement de la couverture télévisuelle et j'aime apporter un certain humour avec une vue professionnelle et analytique du jeu. J'apprécie aussi le rapport que j'ai avec mes collègues commentateurs.


3. Le squash a terriblement évolué ces dernières années, comment arrêter les Egyptiens sur le circuit international ?

Le squash égyptien traverse un véritable essor, ils ont considérablement élevé le niveau jeu des femmes à de nouveaux sommets et ont augmenté l'intensité et le niveau de notre sport.


Ils offrent une grande variété de styles et de jeux qui sont en grande partie attaquants et fantastiques à regarder. Ils commencent le circuit pro très jeune et se déplacent très rapidement sur les tournois dans le monde.

Les Européens doivent répondre et j'espère vraiment qu'ils le font car le circuit PSA doit rester aussi international que possible pour que le jeu continue de progresser. Une fois que la vieille génération de Nick Mathew, Greg Gaultier et Willstrop sera terminée, il y aura un peu de vide.


J'espère juste que les joueurs les plus jeunes des autres pays ont assez faim et on va voir comment ils pourront s'en sortir dans le squash et, on l'espère, essayer de prendre à la gorge ces égyptiens.

 

4. À ton avis, que faut-il faire pour inclure le squash aux Jeux Olympiques ?

Le squash coche toutes les cases pour être un sport olympique, et plus encore. Je ne pense pas que cela a été assez bien présenté par le passé.


Nous avons maintenant une excellente couverture télévisuelle et des visionnage extensifs dans le monde entier. Je pense que la PSA devrait être chargée de toute les présentations futures car ils sont la vitrine du sport et ont été les seuls responsables de sa progression.

 

5. Pour finir, ton père était un grand joueur de squash, tu as été un joueur de squash professionnel, et tes futurs enfants ?

Mon père est une Légende du sport. Je n'ai jamais été poussé ou contraint à le jouer. J'ai apprécié les sports d'équipe plus grand, mais j'ai été piqué par le squash à mi-chemin de ma vie universitaire. Ce fut un voyage extraordinaire qui m'a amené partout dans le monde. J'espère que mon fils jouera, mais il faudra que ce soit son choix. Quoi qu'il fasse dans sa vie, je serai éternellement fier, j'aime être un père ! Il se nomme comme son grand-père, alors nous verrons.




Publié le dimanche 2 juillet 2017

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