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5 questions à Grégory Gaultier


Nous avons posé 5 questions à Grégory Gaultier (FRA) - Parrain de l'événement, N°1 mondial, champion du monde 2015 :


1. Greg, une question désormais habituelle : Tu es actuellement numéro 1 mondial en 2017, champion du monde 2015, à bientôt 35 ans, près de 900 matches au compteur et bientôt 20 ans de carrière ! Mais jusqu’où iras-tu ? Quel est ton état d’esprit aujourd’hui ?

Je compte bien jouer encore quelques années, apres je ne sais pas combien, je ne me fixe pas de date de sortie encore. Pour le moment je fais un très bon début d'année 2017 apres une année 2016 frustrante à cause de beaucoup de blessures, j'étais remonté comme une pendule après Noël et vraiment motivé à remettre les points sur les i. Tant que j'arrive à gérer les petits pépins physiques, prendre du plaisir à m'entraîner et faire de la "compète" alors je continue.

2. Tu es champion d’Europe par équipes en titre et tu as enchaîné 6 victoires consécutives en opens internationaux dont le mythique British Open. As-tu le temps de penser à l’après-carrière ? As-tu des idées d’orientation ? 

Je n'y pense pas trop pour le moment mais j'ai quelques idées. Soit rester dans le squash pour apporter mon experience et mes connaissances ou autre genre de métier, un de mes partenaires m'a déjà proposé de bosser pour lui.


3. Avec ce palmarès hors norme et une carrière de légende que tout sportif professionnel pourrait envier, quelle a été d’après toi la recette ? Penses-tu avoir dû adapter ton jeu ou ton entraînement au fur et à mesure de l’arrivée de nouveaux joueurs ?

Il n'y a pas vraiment de secret, il faut être rigoureux, discipliné, être en permanence dans le soucis du détail, bien s'entourer, travailler avec les personnes en qui on a confiance, arriver à s'adapter en permanence, s'informer au maximum et communiquer avec son équipe. J'ai du adapter mes entraînements au fur et à mesure des années bien sûr, d'une part car je prends de l'âge donc des entraînements où on préserve un max mon corps et aussi arriver à s'adapter avec la nouvelle génération de joueurs, le scoring qui a changé aussi durant ma carrière etc...

 

4. Nantes est devenu désormais un lieu où le squash français est représenté sur le circuit professionnel. Nous avons aussi à cœur depuis 2 années maintenant de créer une mise en scène autour de ce sport ludique et spectaculaire. Avais-tu entendu parlé de l’évènement ? Pourrons-nous imaginer un jour avant la fin de ta carrière avoir un champion du monde dans nos enceintes ?

J'ai vu pas mal d'images du tournoi de l'an passé et tous les joueurs et membres de la PSA m'ont dit que des choses positives, que l'organisation était exceptionnelle... J'ai même regardé quelques matchs de Grégoire Marche sur PSASquashTV dont la demi et la finale bien sûr. J'aimerais un jour faire parti de votre spectacle, ça me ferait énormément plaisir de jouer un PSA en France surtout avec ce genre d'organisation et de public.


5. Toi qui a tout connu au plus haut niveau mondial, aurais-tu des conseils à donner aux organisateurs d’un open qui ont envie de se différencier aux yeux du public et de satisfaire les joueurs ?

Satisfaire le public, vous le faites déjà avec l'ambiance et l'atmosphère que vous créez. Ensuite satisfaire les joueurs, il faut juste que le joueur se sente bien et qu il n'ai qu'à se focaliser sur son match et produire du bon squash. Mettre tout à disposition pour qu'il soit performant, du coup ça donne un meilleur spectacle pour le public.


Publié le samedi 17 juin 2017

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